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TPE : LA MANGROVE

En quoi la mangrove est-elle un écosystème unique à préserver ?

GROUPE 176 : Mohamed CHOUR, René TORRELLA, Andréa ZAKARIA

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NOTRE CONSTAT

A la vue des campagnes de sensibilisation pour la protection des mangroves en Côte d’Ivoire, nous nous sommes intéressés à cet écosystème, ce qu’il nous apporte et pourquoi il est important de le préserver.

La mangrove est un écosystème unique et complexe qui se développe dans les régions tropicales. Un écosystème est un ensemble d’êtres vivants qui vivent au sein d’un milieu et qui interagissent, formant une faune et une flore liées. La principale espèce d’arbre que l’on retrouve dans les mangroves sont les palétuviers, qui sont caractérisés par leur aptitude à pousser dans l’eau salée et d’avoir leurs racines submergées dans la vase qui est pauvre en oxygène et en nutriments.

En Côte d’Ivoire, les mangroves occupent aujourd’hui une zone très restreinte, essentiellement le long des lagunes, dans une zone qui s’étend de Fresco au Sud-Ouest du pays à Assinie au Sud-Est.

Source du graphique: routard.com - modifiée par Mohamed Chour

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On y retrouve principalement deux types de palétuviers : les Rhizophora racemosa et les Avicennia germinans. Les mangroves de la région de Grand-Bassam peuvent atteindre les 20 mètres de hauteur. Néanmoins, leur nombre décroit énormément : selon la FAO (Food and Agriculture Organization of the United Nations), les mangroves occupaient en 1980 une superficie de 30200 hectares en Côte d’Ivoire contre 9900 hectares en 2005. Cela revient à une réduction des deux-tiers en 25 ans et la tendance est alarmante.

Source du graphique: Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture - Département des Forêts - Rapport sur les mangroves de Côte d'Ivoire

http://www.fao.org/forestry/9209-09f178a320d7cc85bd7dc29bbf00bb10.pdf
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QUI SOMMES-NOUS ?

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MOHAMED CHOUR

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II - Une barrière naturelle pour les côtes

  • Photo du rédacteur: Groupe 176 Mermoz
    Groupe 176 Mermoz
  • 5 févr. 2019
  • 4 min de lecture

Les mécanismes de la protection contre les vagues destructrices et l’érosion


1- Qu'est-ce que l'érosion ?


L’érosion du littoral est un phénomène naturel ou anthropique qui se produit partout dans le monde. La légère montée des océans, ou des phénomènes d’isostasie, peuvent entraîner un recul du littoral, la disparition de végétaux qui stabilisent les arrières plages, mais encore une diminution des apports terrigènes en sable.


2- L'érosion en Côte d'Ivoire


Le littoral ivoirien s’étend sur 600 km (environ) entre le Cap des Palmesauria et le Cap des Trois Pointes au Ghana.

L’érosion touche essentiellement les côtes orientales de la Côte-d'Ivoire entre Fresco et Assinie. Ainsi l’activité sédimentaire s’adopte différemment au rivage ivoirien

selon la morphologie et la géologie des côtes :

—> Les côtes mixtes (rocheuses et sableuse) du Sud-Ouest, de Fabou à Fresco, sont dites stables.

—> Les basses cotes (sableuses) du bassin sédimentaire littoral, généralement des surfaces plates et développées, apparaissent continues. La côte rectiligne dans l'ensemble n'est interrompue que par les embouchures des systèmes fluvio-lagunaires. Ce sont les systèmes : Bandama-lagune; lagune-Tagba (Grand Lahou), Comoé- lagune Ébriée à Vridi et Grand Bassam, enfin Bia-lagune de Aby à Assinie.

Au niveau d’Assinie, par une fréquente submersion du cordon sableux, le rivage diminue d’environ 0,5 mètre voir 1 mètre/an. À Abidjan, le recul est d’environ 0,5 à 3,5m/an et au Grand Lahou de 0,9 à 1,7 m/an.


Source : KOFFI KOFFI Philibert

3- Les mécanismes de l’érosion côtière


La côte ivoirienne découle des actions de plusieurs agents et processus naturels :

- La mer, responsable des vagues, des courants et de la marée, modélise la côte (ex : transport du sable des plages et de la vase présente dans les mangroves vers La Passe). La marée aux côtes ivoiriennes est de type semi-diurne et de forte irrégularité. Le faible marnage est compris entre 0,50m et 1,50m et définit des zones intertidales (bord de mer)

- L'atmosphère intervient par le biais du vent influençant l’agitation de la mer. Notamment la pluie qui agit sur l’état des rivières et le développement de la végétation. La houle longue de secteur Sud et Sud-Ouest qui attaque le littoral ivoirien présente des caractéristiques de manière bien définie :

- La période moyenne est située entre 10 et 11 secondes.

- La hauteur significative est comprise entre 1 m et 2 m environ.

- Les organismes vivants tels que la végétation littorale, comme la mangrove jouent un rôle de protection contre la montée des eaux (la mer) mais aussi d’alimentation en matériaux sédimentaires.

- L’intervention de l’Homme joue un rôle essentiel dans l’évolution du littoral. Nous avons l’exemple du projet de la « promenade des anglais » revisité sur toutes l’autoroute de Bassam.


- Grand Lahou :


Source : hamajimagazine.com



- Assinie :

Source : Nabil Zorkot

4- La mangrove, une barrière face aux catastrophes naturelles


La mangrove contre les tsunamis

Dans le monde, 40% des mangroves sont situées dans les pays frappés par les tsunamis. On trouve des marais à mangroves à l'embouchure de certains fleuves, et de certaines lagunes. Parmi elles, les plus notables sont les palétuviers avec leurs pneumatophores et leurs racines-échasses qui sont les principaux mécanismes de protection.

Certaines mangroves constituent des stabilisateurs efficaces pour certaines zones côtières fragiles qui sont maintenant menacées, parce qu'elles contribuent à la résilience écologique des écosystèmes après les cyclones et tsunamis.


La mangrove contre les vents violents, les cyclones et les tempêtes

Grâce à ses racines aériennes et souterraines très denses, à sa densité et sa position en première ligne, la mangrove constitue le premier rempart contre les vents violents en provenance de la mer. Elles peuvent réduire la capacité destructive d’une vague de 100 mètre. Elles absorbent la plus grande partie des dégâts engendrés par les tempêtes tropicales, protégeant ainsi l’intérieur des terres généralement habité. Non seulement la présence de mangroves permettrait de réduire le coût des tempêtes d’environ 20%,mais cela protégerait considérablement les populations humaines et animales.



Pour conclure, La mangrove répartie dans les estuaires, les deltas, les lagunes, s'installe sur les bancs sableux vaseux, caillouteux et les consolide contre l’érosion. Elle a la capacité de créer en son centre une zone de tranquillité, où les vagues sont complètement « étouffées ». Dût à son emplacement, la sédimentation de particules beaucoup plus fines est plus facile, et par conséquent le niveau du sol pourrait s'élever au niveau des plus hautes mers. Cet ensemble de sédiments très fins et de végétaux devient très résistant à l’érosion. Ainsi, Elle forme un bouclier entre la terre et la mer grâce à son réseau de racines aériennes et souterraines très denses. Enfin, La mangrove protège les côtes de l’érosion marine et filtre les eaux des rivières, diminuant ainsi l’impact de l’érosion et des pollutions terrestres sur le milieu marin.

En Côte d’Ivoire, la mangrove colonise, en abondance, des sols très divers et permet le ralentissement de l’érosion exercé aux larges de ses côtes. Principalement omniprésente tout le long des Lagunes, elle assure (comme toutes les mangroves) le rôle de barrière naturelle contre la houle, et tout phénomène naturel pouvant atteindre fortement l’intérieur de notre environnement. Ayant les même mécanismes de protection, les racines des mangroves sont les fondations de ce mur naturel contre l’érosion. De plus, elle procure des ressources forestières et halieutiques aux populations à proximité. De même cet écosystème unique est le plus productifs en biomasse.

Ainsi, c’est en notre devoir de les protéger et de diminuer tout facteurs (principalement anthropique) causant la disparition de cette zone tampon.

Expérience de l’effet de la mangrove contre les vagues


Nous avons réalisé une expérience pour simuler l'effet des vagues sur une côte avec une mangrove, en comparaison avec une côte sans mangrove.


MATÉRIEL:

- un bac d'environ un mètre de long pour 40 centimètres de profondeur

- du gravier

- de l'eau

- un verre en plastique

- une plante quelconque

- une plaque carrée en plastique dur


PROTOCOLE:

- placer le gravier d'un côté du bac pour former une côte

- remplir le bac d'eau

- placer le verre sur la côte

- faire des vagues en direction de la côte avec la plaque en plastique

- noter la ligne d'avancement maximale de l'eau

- placer des plantes sur la côte

- répéter l'expérience


RÉSULTATS:

Lors de l'essai sans la mangrove, nous voyons que l'eau renverse le verre et arrive jusqu'au bout du bac alors que lors de l'essai avec la mangrove, la vague est "bloquée" et son effet est atténué : l'eau n'arrive qu'au milieu de la côte et ne renverse pas le verre.

La mangrove contribue alors à la protection des côtes en bloquant les vagues destructrices.


 
 
 

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